S’il n’y avait qu’une balade à faire dans le centre-ville de Saint-Nazaire, je vous conseillerais d’aller découvrir ses œuvres de street art.
Fresques murales, collages et sculptures, la ville n’a rien a envier à ses voisines.
Chaque année, de nouvelles oeuvres de street art sont créées par des artistes venant des quatre coins du monde, nous donnant ainsi l’occasion de redécouvrir Saint-Nazaire sous un nouveau jour.
Je vous en parlais déjà dans mes précédents articles sur le street art parus en 2017 et 2019 que vous pouvez (re)lire.
Voici un petit panorama des oeuvres qui ont récemment vu le jour.
La Brière en ville de Paul camus
C’est dans le cadre du projet « En chemin ver(t)s » de l’association Les Abeilles 44 que la fresque de Paul Camus a vu le jour. Visible sur l’un des murs des locaux de l’association, La Brière en ville est un véritable plaisir pour les yeux mêlant multitude de couleurs et petits détails.
Peintures murales avenue de Penhoët
C’est sous l’impulsion du festival Bouge que ces oeuvres de street art ont été réalisées par différents graffeurs en 2019. Quoi de mieux que le dernier paquebot des Chantiers de l’Atlantique en toile de fond pour cette série de fresques sur le thème de la piraterie ?
Dialogues, Apolo Torres
Invité à Saint-Nazaire par le festival Les Escales en 2019, le street artiste Brésilien Apolo Torres a su mettre en valeur ce bâtiment situé rue d’Anjou. Sa fresque met en scène différents protagonistes qui contribuent chacun à leur façon à représenter une scène courante de la vie sociale. On en entendrait presque le son de la contrebasse.
N’hésitez pas à relire l’article dédié à cette fresque murale écrit par notre Bernique Hélène.
Fishmarket
Cette fresque marine a pris place sur un pan de mur de Fishmarket, un local partagé entre plusieurs entrepreneurs créatifs, à deux pas du marché couvert. Le projet a été initié par la photographe Emmanuelle Legrand, dont le studio y est justement installé.
La Maison de quartier de Méan Penhoët (MQMP)
La MQMP a fait fort en sollicitant le collectif Diaspora Crew pour revaloriser les murs de son local. Du violet, du bleu, du vert, on en prend plein les yeux avec cette œuvre haute en couleur. N’hésitez pas à aller découvrir le passage Emile Combes, juste à côté, qui vous promet de jolie surprises.
Le local de Prézégat
Autre Maison de quartier nazairienne, le local de Prézégat a lui aussi obtenu les faveurs d’une street artiste. Ce n’est pas la première fois que le festival Bouge sollicite les talents de Kashink. Celle-ci réalise une nouvelle fois, une œuvre aux formes et couleurs chaleureuses.
L’Aigle, DALeast
C’est sur ce long bâtiment commercial de l’avenue de la République que vous pourrez admirer l’œuvre de street art de DALeast. L’artiste, sensible à la question climatique, a fait le choix de représenter l’animal sous toutes ses formes. Ici, un aigle s’élevant au-dessus de l’océan grâce à la force des vagues.
Le Pied, le pull-over et le système digestif, Daniel Dewar et Grégory Gicquel
Cette œuvre s’inscrit comme une nouvelle étape du Parcours estuaire dont je vous parlais dans un précédent article. Les trois sculptures qui la composent font beaucoup parler d’elles de par leur réalisme. Construites en béton et mesurant jusqu’à sept mètres de hauteur, une petite balade du côté de la Place du Commando, vous permettra de les découvrir.
La sombra del centinela et Antes del silencio, David de la Mano
Ces deux oeuvres murales créées par David de la Mano se donnent la réplique rue Léon Blum, devant l’école des beaux arts. L’artiste Espagnol s’intéresse tout particulièrement au thème de la mémoire collective. La première (La Sombra del centinela, ou l’ombre de la sentinelle) montre trois représentations possibles de l’ombre du palmier qui lui fait face. En dessous, plusieurs générations d’un peuple sont représentées suivant l’ombre de cette sentinelle.
Le mur d’expression de Penhoët
On a vu le boulevard Paul Leferme se métamorphoser depuis quelques mois. Elargissement des voies, création d’une promenade avec une voie cyclable, tout est fait pour rendre le trajet agréable. Les palissades qui accueillaient nombre de fresques de street art ont également été démolies. Mais pas de panique, des murs d’expression ont été installés tout au long du boulevard. Plusieurs d’entre eux ont d’ailleurs déjà reçu les coups de pinceaux d’artistes talentueux sur le thème de l’industrie portuaire, comme Diaspora Crew, les Oides, D1 et IBS.
La fresque du Pas que beau
Dernière en date, la fresque de Nina de Angelis vient de recouvrir le mur mitoyen de la boutique de créateurs Le Pas que beau. A l’initiative de la boutique et de l’association Strukture, et dans le but de promouvoir l’art et la création, ce mur accueille une nouvelle fresque tous les deux ans. N’hésitez donc pas à aller jeter un coup d’oeil dans le passage reliant l’avenue Albert de Mun au parking des Halles.
N’hésitez pas à me dire en commentaire quelle(s) œuvre(s) de street art vous préférez. Je serais curieuse de connaître vos avis 🙂
L.MOGA
Malheureusement nos chefs d’œuvres enviés par le monde entier d’Inti, La Robot de Madera et Charquipunk, du Petit Maroc vont être massacrés, sans aucun scrupule, par la mairie…
Une honte absolue !