A la MQMP, ça « Bouge »!

Pendant plus de dix ans, j’ai habité le quartier de Méan-Penhoët. C’est un quartier que j’adore, pour moi c’est le futur Trentemoult nazairien! Il est en plein renouveau, beaucoup de jeunes y achètent leur première maison et les familles arrivent aussi en nombre. C’est un quartier super dynamique où la vie associative et culturelle est très présente et croyez moi, la maison de quartier de Méan Penhoët (ou MQMP) n’y est pas pour rien! Focus sur leur plus gros projet: le festival « Bouge »!

Chaque année, tout le quartier se retrouve autour des halles du marché pour le Festival « Bouge », un festival entièrement gratuit consacré à la culture street et hip-hop. A noter dans vos agendas, neuvième édition le 30 juin!!! Au départ, il s’agissait pour la MQMP d’organiser une sorte de fête de quartier pour les jeunes et c’est Victoria Grèze, une animatrice, qui lance la première. Par la suite, l’obtention de subventions par la ville de Saint-Nazaire a permis d’en faire un véritable festival, toujours familial mais avec de vrais moyens techniques et logistiques, et une vraie programmation musicale.

Le COPIL du festival c’est quoi?

Le jour J, ce sont entre 150 et 200 bénévoles qui s’activent pour que le festival tiennent ses promesses. Parmi eux, une quinzaine de jeunes de 15 à 26 ans ont un rôle tout particulier, et pas seulement pendant le fameux week-end. Tout au long de l’année, sachez que ce sont ces jeunes, soutenus par les animateurs de la MQMP, qui organisent entièrement le festival. Ils sont membres du COPIL, le comité de pilotage, mis sur pied il y a 5 ans. Ils se retrouvent au moins une fois par mois pour mettre le projet sur pied et discutent régulièrement via des groupes dédiés sur les réseaux sociaux (et oui pas facile de trouver un moment pour se voir tous ensemble quand on est nombreux – on compatit 🙂 ).

 

Les jeunes sont organisés en 5 groupes de travail encadrés par les animateurs de la MQMP: la danse avec Charlie, le sport avec Steven, la scénographie avec Mélanie, la communication et la sécurité avec Yoann. Chacun doit être force de proposition, les décisions sont ensuite prises par simple vote. Pour ce qui est de la programmation musicale, le COPIL est aidé par Muriel de LMP musique, une association nazairienne d’accompagnement et développement d’artistes de musiques actuelles. Mais attention, le COPIL sait ce qu’il veut: pas de reprises, seulement de la création! Et grâce à Muriel, cette année encore, on va pouvoir voir du beau monde à Méan Penhoët: Les Wampas (punk/rock), Berywan (beat box), KillASon (rap), Trinix (hipi-hop electro) ou encore Wailing Trees (reggae soul), rien que ça!

La musique oui! Mais pas que…

La culture urbaine, street, hip-hop, ce n’est pas seulement la musique! La danse est aussi mise à l’honneur avec des battles de hip-hop mais aussi la présence des Ghetto Twins. La boxe aussi avec l’association Boxing Nazairien qui propose des initiations et un combat avec le champion de France David Papot. Le street workout, une discipline récente entre gymnastique et musculation mêlant figures de force, souplesse et équilibre, avec les Bras futés. Le street basket, des matchs en pleine rue accessibles à tous! Il y aura également des démonstrations et initiations de foot freestyle ou encore de slackline avec l’association Les machines de lignes.

On ne parle pas de culture urbaine sans parler de street art! (Saint-Nazaire est d’ailleurs pleine de jolis trésors dont Géraldine avait fait une petite sélection ici). L’année dernière, plusieurs palplanches du boulevard Leferme ont pris des couleurs grâce à l’artiste Kashink et ses personnages loufoques <3 . Elle a d’ailleurs créé l’identité visuelle du festival! Cette année encore, une exposition et des démonstrations de street art sont prévus au programme.

Et pour les enfants et les familles, il y a aussi un espace jeux avec le Jok’Coeur et ses jeux de sociétés, mais aussi la ludothèque et ses jeux en bois surdimensionnés. Bref de quoi plaire à un large public!

Il s’en passe des choses pendant le festival, mais l’avant et l’après sont tout aussi animés! La MQMP organisent tout un tas d’activités, ateliers, ou encore master class à l’année autour du festival et de la culture urbaine. Il y a par exemple la Hip-hop Academy chaque mercredi avec Ghel Nikaïdo, chorégraphe de la compagnie FAVELA, le street art numérique le jeudi soir à l’école d’arts de Saint-Nazaire, et des sessions de stages pour s’initier aux métiers de la scène appelées Backstage. Certains jeunes ayant fait partie du COPIL ont même trouvé leur métier grâce à toutes ces actions menées par la MQMP. Alors je ne vois qu’une chose à dire pour terminer, longue vie à la MQMP!!!!

 

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