Quimiac, petit paradis terrestre

À une bonne demi-heure en voiture de Saint-Nazaire, se niche sur la côte Atlantique, la petite commune de Mesquer-Quimiac. 30 minutes seulement et pourtant on a le sentiment d’être dans une toute autre contrée tant la physionomie végétale, minérale, maritime change de l’environnement Nazairien. La mer y est plus bleue, la roche plus dorée, les arbres plus hauts, le charme plus évident. 

Un cadre préservé

Des airs de petit La Baule sans un front de mer sacrifié sur l’autel de l’économie immobilière. Quand on se balade sur les plages ou dans les petites avenues arborées de pins, on est d’ailleurs étonné du nombre de villas et de maisons d’architectes qui demeurent. La plupart sont néanmoins des résidences secondaires où se retrouvent chaque été cousins, cousines, frères et soeurs… Une ambiance familiale qui renforce le sentiment de destination idéale pour y passer ses vacances. Le bourg de Quimiac ne présente pas grand intérêt en soi, si ce n’est pour y trouver les commerces de base (boulangerie, presse, supérette…). Le soir venu, toutes les générations se retrouvent au Quim’Café/Thaïti Bar, tenu par une famille de Thaïtiens ou au « Petit Cab », plage de Sorlock avec terrasse en bois et vue sur l’Atlantique.

 Côté mer

Le grand atout de Mesquer-Quimiac est évidemment sa côte, si pittoresque et préservée. De grandes étendues de sable clair qui se conjugue à la roche ocre des falaises et au camaïeu de bleu de la mer. Elle y est à certains endroits translucide et par temps dégagé on peut apercevoir Quiberon. Mon endroit préféré reste le petit port du Toul-Ru, un véritable tableau mouvant avec ses bateaux qui ondulent sur les flots. La pointe de Merquel est également un incontournable et offre une vue fort appréciable. Quant aux couchers de soleil, plage de Lanséria notamment, ils sont une véritable ode au bonheur 🙂 C’est un petit rituel pour beaucoup et généralement les bancs sont pris d’assaut pour assister au spectacle.

Les marais

Il est indispensable de circuler à vélo pour découvrir toutes les merveilles dont regorgent Mesquer-Quimiac en ses terres. La balade à travers les marais du Mès en direction de l’île du Rostu est d’un dépaysement total. Les oeillets gorgés de sel l’été, côtoient une lande sauvage et une biodiversité d’exception. Des airs de petite Écosse, renforcés par la présence de vaches Highland ! La visite de la Salorge du Rostu est très instructive et prodiguée par un passionné, à faire ! Et si je parle de passionnés, je ne peux pas faire l’impasse sur Mike Newmeyer, un Américain qui a créé une école (Skol Ar Mor) pour former au métier de charpentier de marine. Ainsi, avec ses élèves, ils construisent des bateaux bois afin de perpétuer une tradition séculaire. Sa démarche est passionnante et je la développerai dans un prochain article 😉

Kercabellec, de l’iode en bouche

Autre indispensable de votre balade, le passage au Port de Kercabellec et au Café du Port, reconnaissable à son drapeau de pirate ! L’endroit idéal pour savourer le panorama sur le chenal et déguster les huîtres cultivées ici-même. L’ostréiculture est effectivement l’une des activités économiques phare du secteur. N’hésitez pas également à circuler dans les petites rues avoisinantes pour profiter du charme désuet des petites maisons de pierres aux volets colorés.

Voici un petit aperçu des diverses possibilités qu’offre Mesquer-Quimiac ! Il y a bien sûr plein d’autres choses à y faire, de bonnes adresses à tester, d’autres lieux remarquables mais ce sera pour un second article 😉

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